Trail blanc des Vosges
Je vous avais laissés à l'entrée de la station Rouge Gazon dans les Vosges, la matinée avait pourtant bien débuté, le soleil pointait le bout de son nez vers 8h30.
Nous attendions le départ prévu pour 10h30 et c'est là que le temps a brutalement changé, brume et neige qui tombait sans arrêt.
Les organisateurs ont donc décidé de réduire la course en enlevant la montée d'une piste rouge trop dangereuse.
Il faut dire ils avaient bien essayé de damer le passage, mais la neige n'arrêtait pas de tomber.
Notre groupe d'amis coureurs plus la photographe.
Une photo qui vous montre la neige qui tombe à gros flocons, la photo n'est pas floue du tout !
L'attente interminable dans le froid, puisque certains sont arrivés en retard !
La course débute par la montée d'une belle pente.
Les pauvres coureurs ont dû courir par - 7°, une tempête de neige et parfois de la neige jusqu'aux genoux les empêchant même de courir.
Le paysage était beau quand même !
Dans la grisaille on aperçoit au loin la course qui se poursuit.
Je m'inquiétais quand même car peu de coureurs étaient passés au 12e kilomètre quand j'ai vu enfin apparaitre mon marathonien !
Plus que 3 kilomètres et c'est l'arrivée !
Enfin l'arrivée tant espérée avec des conditions météo dantesques, durant la moitié du parcours il a été impossible de courir, même pour les pros de ce type de trail blanc !
Le retour fut tout aussi épique puisque nombreux véhicules n'étant toujours pas équipés, nous avons dû attendre bien souvent que les occupants débarrassent la route avec leurs voitures en travers.
Ce n'est pas tout en arrivant en bas de la route menant à la station il nous est arrivé une mésaventure que j'espère ne se reproduira jamais.
Hervé enlevait les chaussettes des roues, et pour faire de la place dans le coffre je suis sortie.
Les portes de la voiture se sont bloquées automatiquement.
Tout à l'intérieur et impossible d'ouvrir.
Nous étions dehors, en plein vent, en polaire avec toutes nos affaires dedans !
Dans notre malchance nous avons rencontré le conducteur d'un chasse-neige qui a appelé un de ses amis garagiste, mais l'attente a été longue, une demi-heure dans le froid et le vent.
Bien évidemment aucun des conducteurs qui descendaient ou enlevaient leurs chaînes n'ont eu un regard pour nous !
Quand le dépanneur est arrivé, en deux seconde la porte était ouverte et nous sommes repartis.
Même si nous gardons un très bon souvenir de nos retrouvailles avec Nathalie, je crois que c'est bien la première et dernière fois qu'Hervé participera à ce genre de course !
A moins qu'ils annoncent grand beau temps !
Je vous donne rendez-vous demain pour un grand bond au-dessus de l'atlantique, du soleil et de la chaleur cubaine !